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🎬 Envie de dĂ©couvrir des films pour cet Ă©tĂ© ? 🌞

Sur le blog Boulevard de culture, les étudiants de 2e année de filologie romane partagent avec vous leurs critiques passionnées et recommandations cinématographiques !

Que vous soyez attirĂ© par des drames psychologiques poignants (Une vie volĂ©e, Chien bleu), des chefs-d’Ɠuvre portĂ©s par la musique (Amadeus, The Greatest Showman), des rĂ©cits Ă©mouvants (Blue Jay, La faute dans nos Ă©toiles, Le Pianiste, ÚwiatƂoczuƂa/Photosensible) ou encore par des contes féériques et inspirants (Le Robot sauvage, Lilo et Stitch), chaque texte vous propose un regard personnel, sensible et engagĂ© sur des Ɠuvres cinĂ©matographiques marquantes.

💡 Vous trouverez aussi des suggestions plus inattendues, comme le film d’horreur historique The Witch (La SorciĂšre), la comĂ©die satirique Docteur Folamour ou : comment j’ai appris Ă  ne plus m’en faire et Ă  aimer la bombe ou le film culte La Haine.

âžĄïž Ces critiques sont authentiques, Ă©crites avec le cƓur – parfois avec humour, souvent avec Ă©motion, toujours avec sincĂ©ritĂ©.

Que vous soyez un cinĂ©phile passionnĂ© ou simplement un spectateur curieux, c’est le moment parfait pour dĂ©couvrir les pĂ©pites cinĂ©matographiques de l’étĂ© ! 🍿🎬

🔗 Ne tardez plus : plongez dans les recommandations et laissez-vous surprendre par votre prochain coup de cƓur cinĂ©matographique ! 💙 (AK)

Na blogu Boulevard de culture studenci II roku filologii romaƄskiej dzielą się z Wami swoimi peƂnymi pasji recenzjami i filmowymi rekomendacjami!

NiezaleĆŒnie od tego, czy sięgasz po poruszające filmy psychologiczne (Przerwana lekcja muzyki, Niebieski pies), muzyczne arcydzieƂa (Amadeusz, KrĂłl rozrywki), wzruszające dramaty (Blue Jay, Gwiazd naszych wina, Pianista, ÚwiatƂoczuƂa) czy inspirujące, bajkowe opowieƛci (Dziki robot, Lilo i Stitch) – kaĆŒdy tekst to osobiste i peƂne wraĆŒliwoƛci spojrzenie na wyjątkowe dzieƂa kina.

💡 Znajdziesz tu rĂłwnieĆŒ mniej oczywiste propozycje, takie jak historyczny horror Czarownica: Bajka ludowa z Nowej Anglii, satyryczna komedia Dr Strangelove, czyli jak przestaƂem się martwić i pokochaƂem bombę czy kultowy film Nienawiƛć.

âžĄïžRecenzje są autentyczne, pisane z sercem – czasem z humorem, często pod wpƂywem emocji, zawsze szczerze.

Bez względu na to, czy jesteƛ doƛwiadczonym kinomanem, czy po prostu ciekawym widzem – to idealny moment, by odkryć filmowe pereƂki na lato! 🍿🎬

🔗 Nie czekaj – przeczytaj rekomendacje i odkryj swój nowy filmowy hit! 💙 (AK)

« Blue Jay » est un film amĂ©ricain rĂ©alisĂ© par Alex Lehmann. C’est une histoire simple et Ă©motive. Jim retourne dans sa ville natale aprĂšs la mort de sa mĂšre. LĂ , il rencontre Amanda, son amour de jeunesse. Ils ne se sont pas vus depuis vingt ans. Par hasard, ils passent une journĂ©e ensemble. Ils parlent, rient, se souviennent de leur passĂ©. TrĂšs vite, les Ă©motions reviennent.

J’ai aimĂ© ce film parce qu’il est trĂšs humain. Il montre que les sentiments du passĂ© peuvent revenir facilement, mĂȘme aprĂšs beaucoup d’annĂ©es. Le film est en noir et blanc, ce qui donne une ambiance nostalgique. Il n’y a pas beaucoup de musique ni d’action, mais on ressent tout grĂące aux regards, aux silences et aux mots simples.

Les personnages sont bien jouĂ©s. On croit Ă  leur histoire. Jim est gentil, un peu perdu. Amanda semble plus forte, mais elle cache ses Ă©motions. Ensemble, ils partagent des souvenirs drĂŽles, tristes et tendres. Une scĂšne que j’ai particuliĂšrement aimĂ©e, c’est celle oĂč ils réécoutent une vieille cassette enregistrĂ©e Ă  l’époque de leur jeunesse. C’est Ă  la fois drĂŽle et triste. La fin du film est ouverte. On ne sait pas ce qu’ils vont devenir. Mais ce n’est pas important. Ce qui compte, c’est ce moment passĂ© ensemble.

« Blue Jay » est un film touchant et sincĂšre. Il montre que le passĂ© reste parfois dans notre cƓur, mĂȘme si la vie continue. Je le recommande Ă  ceux qui aiment les histoires simples mais profondes. /Emilia Azierska/

Notre petite éternité

Le film qui restera longtemps gravĂ© dans ma mĂ©moire est le drame romantique amĂ©ricain de 2014, rĂ©alisĂ© par Josh Boone, qui est une adaptation du roman de John Green La Faute dans nos Ă©toiles. Peu de gens le savent, mais ce titre fait rĂ©fĂ©rence Ă  la cĂ©lĂšbre citation de Jules CĂ©sar, dans la piĂšce de Shakespeare, acte I, scĂšne II : « La faute, cher Brutus, ne rĂ©side pas dans nos Ă©toiles, mais en nous-mĂȘmes. » Lorsque j’ai dĂ©cidĂ© de regarder ce film, je ne savais pas qu’il allait me faire ressentir autant d’émotions !

C’est l’histoire de Hazel (Shailene Woodley), atteinte d’un cancer de la thyroĂŻde, qui rencontre Gus (Ansel Elgort), amputĂ© d’une jambe. Leur combat contre la maladie les rapproche et, avec le temps, ils tombent de plus en plus amoureux l’un de l’autre. Ne pensez pas qu’il s’agit d’une Ă©niĂšme comĂ©die romantique ennuyeuse
 C’est une histoire profondĂ©ment Ă©mouvante sur la force qu’un ĂȘtre humain doit avoir pour surmonter les obstacles, vaincre ses dĂ©mons intĂ©rieurs, et affronter la peur de l’avenir.

Les acteurs ont interprĂ©tĂ© leurs rĂŽles de maniĂšre remarquable, et l’on sent qu’ils ont rĂ©ellement cherchĂ© Ă  insuffler le plus de sensibilitĂ© possible Ă  leurs personnages. Je pourrais parler longuement des diffĂ©rents thĂšmes abordĂ©s dans le film, de la raison pour laquelle les personnages se retrouvent Ă  Amsterdam, et du rĂŽle qu’y joue un cĂ©lĂšbre Ă©crivain, mais je pense que le mieux est de le dĂ©couvrir par vous-mĂȘme.

Je suis consciente qu’il existe de nombreux films sur l’amour, mais celui-ci le traite d’une maniĂšre unique. En regardant Hazel et Gus, j’avais l’impression que leur amour Ă©tait comme le plus beau papillon qu’ils avaient rĂ©ussi Ă  attraper un instant, tout en sachant qu’ils devraient bientĂŽt le laisser s’envoler. Il ne faut pas se laisser tromper par la fin du film. Comme le dit John Green : « Certaines infinitĂ©s sont plus grandes que d’autres. » Ces deux hĂ©ros n’ont pas terminĂ© leur histoire de maniĂšre triste, mais ont créé leur propre petite et belle Ă©ternitĂ©. /Aleksandra Kluziak/

The Witch : quand la peur prend son temps

The Witch, rĂ©alisĂ© par Robert Eggers en 2015, est un film d’horreur psychologique trĂšs diffĂ©rent des autres. Il se distingue par son atmosphĂšre oppressante, sa prĂ©cision historique et son approche originale du surnaturel. Ce film est l’un de mes prĂ©fĂ©rĂ©s : il dĂ©passe les codes classiques du genre et nous plonge dans un monde imprĂ©gnĂ© de mal.

L’histoire se dĂ©roule au XVIIᔉ siĂšcle, en Nouvelle-Angleterre. Une famille puritaine, bannie de sa communautĂ©, s’installe prĂšs d’une forĂȘt inquiĂ©tante. Peu Ă  peu, des phĂ©nomĂšnes Ă©tranges surviennent : un bĂ©bĂ© disparaĂźt, les rĂ©coltes pourrissent, la tension monte. La fille aĂźnĂ©e, Thomasin (interprĂ©tĂ©e brillamment par Anya Taylor-Joy), est bientĂŽt soupçonnĂ©e d’ĂȘtre une sorciĂšre.

Ce qui rend The Witch si unique, c’est son rĂ©alisme historique impressionnant : le langage, les costumes, les dĂ©cors, et mĂȘme la lumiĂšre naturelle plongent le spectateur dans une Ă©poque oĂč la peur de Dieu et des forces occultes dominait les esprits. Eggers s’inspire de vĂ©ritables documents de procĂšs en sorcellerie pour Ă©crire ses dialogues, ce qui donne au film une grande authenticitĂ©.

Le film explore aussi des thĂšmes puissants comme la foi fanatique, la culpabilitĂ©, le dĂ©sir fĂ©minin rĂ©primĂ© et la peur de l’inconnu. Il ne s’agit pas d’un film d’horreur classique avec des jump scares, mais plutĂŽt d’une lente descente dans la paranoĂŻa, oĂč le danger vient autant de la forĂȘt que de la famille elle-mĂȘme. La peur y est construite progressivement, Ă  travers une atmosphĂšre lourde, marquĂ©e par le mal incarnĂ©.

Enfin, la bande sonore minimaliste et angoissante, les silences pesants et la mise en scĂšne prĂ©cise renforcent l’ambiance sinistre et inoubliable. Le dernier acte, audacieux et symbolique, offre une fin Ă  la fois dĂ©rangeante et puissante. /Justyna PaƂka/

« Une vie volée »

DĂšs les premiĂšres minutes, Une vie volĂ©e m’a profondĂ©ment touchĂ©e. Ce n’est pas un film facile Ă  regarder, mais il m’a laissĂ© une forte impression. J’ai plutĂŽt aimĂ© ce film, mĂȘme si certains moments m’ont dĂ©rangĂ©e — et c’est justement ce malaise que je considĂšre comme sa force. On dĂ©couvre Susanna, une jeune femme enfermĂ©e dans un hĂŽpital psychiatrique Ă  la fin des annĂ©es 1960. J’ai aimĂ© cette histoire qui parle de santĂ© mentale, d’identitĂ©, de souffrance, mais aussi de rĂ©bellion. Ce n’est pas une histoire agrĂ©able, mais elle est nĂ©cessaire, car elle pousse Ă  la rĂ©flexion.

Les personnages sont vraiment puissants. J’ai Ă©tĂ© impressionnĂ©e par Lisa, interprĂ©tĂ©e par Angelina Jolie. Elle est Ă  la fois fascinante et terrifiante. Je ne me reconnais dans aucun des personnages, mais j’ai ressenti beaucoup d’empathie pour Daisy, une jeune fille extrĂȘmement fragile. Son histoire m’a bouleversĂ©e, et la scĂšne de sa mort m’a laissĂ©e sans voix.

J’ai aimĂ© la fin du film, car elle est ouverte. Susanna quitte l’hĂŽpital, mais rien ne garantit qu’elle est guĂ©rie. Cela m’a laissĂ©e dans une profonde rĂ©flexion : qu’est-ce que la normalitĂ© ? Le message du film est fort. Le rĂ©alisateur aborde la complexitĂ© de la maladie mentale et ce que la sociĂ©tĂ© considĂšre comme acceptable ou non. C’est un film sur le regard des autres, mais aussi sur le besoin de se comprendre soi-mĂȘme.

Le dĂ©cor est sobre et froid, ce qui renforce le sentiment d’enfermement. La mise en scĂšne utilise beaucoup de gros plans, notamment sur les visages, ce qui permet d’exprimer les Ă©motions brutes des patientes. La camĂ©ra est souvent instable, ce qui accentue l’impression de tension.

En rĂ©sumĂ©, c’est un film qui dĂ©range, qui fait mal parfois, mais qui fait rĂ©flĂ©chir. Il ne cherche pas Ă  donner des rĂ©ponses toutes faites, et c’est ce que j’ai adorĂ©. Ce film restera longtemps dans ma mĂ©moire. /Zuzanna Majka/

Un rĂȘve en musique et en couleurs

J’ai beaucoup aimĂ© « The Greatest Showman », un film musical inspirĂ© de la vie de P.T. Barnum. Ce film m’a touchĂ© par son Ă©nergie, ses chansons entraĂźnantes et son message sur la diffĂ©rence et l’acceptation de soi. Je trouve que l’histoire est trĂšs inspirante. On suit un homme qui, malgrĂ© ses origines modestes, rĂȘve de crĂ©er quelque chose d’extraordinaire. J’ai aimĂ© cette histoire qui parle de rĂȘves, d’ambition et de reconnaissance. MĂȘme si certains passages sont un peu idĂ©alisĂ©s, cela ne m’a pas dĂ©rangĂ© car le film assume son cĂŽtĂ© « conte moderne ».

Les personnages sont attachants. J’ai particuliĂšrement aimĂ© le personnage de Lettie, la femme Ă  barbe, car elle incarne le courage de s’affirmer tel que l’on est. On peut aussi facilement s’identifier Ă  Barnum qui, comme beaucoup de gens, veut prouver sa valeur au monde. Le rythme du film est trĂšs dynamique. Les scĂšnes musicales s’enchaĂźnent rapidement, on ne s’ennuie jamais. J’ai trouvĂ© que les chansons faisaient avancer l’histoire tout en exprimant les Ă©motions des personnages. La fin du film est plutĂŽt ouverte. MĂȘme si Barnum rĂ©alise ses rĂȘves, on sent qu’il reste encore des dĂ©fis Ă  surmonter. Cela permet au spectateur d’imaginer la suite de son parcours.

Le message du film est clair. Il faut croire en ses rĂȘves, accepter les autres comme ils sont et ne pas avoir honte de sa diffĂ©rence. Ce message est trĂšs touchant et important aujourd’hui. Le dĂ©cor et le contexte du film sont magnifiques. On est plongĂ© dans l’AmĂ©rique du XIXe siĂšcle, avec ses costumes, ses rues animĂ©es, son cirque colorĂ©. Cela ajoute beaucoup Ă  l’ambiance du film. La mise en scĂšne est trĂšs rĂ©ussie. Le rĂ©alisateur utilise souvent des mouvements de camĂ©ra fluides et des chorĂ©graphies impressionnantes pour accentuer l’effet de spectacle. Chaque chanson devient un moment fort du film.

En conclusion, « The Greatest Showman » est un film que je recommande vivement. Il m’a fait rĂȘver, chanter, rĂ©flĂ©chir. Ce n’est pas seulement un spectacle visuel, c’est aussi une belle leçon d’humanitĂ©.  /Aleksandra Úwierczek/

La musique qui fait mal – Amadeus de MiloĆĄ Forman : une mĂ©lodie d’ñme, de gĂ©nie et de jalousie 

Il y a dans Amadeus, ce chef-d’Ɠuvre de MiloĆĄ Forman sorti en 1984, quelque chose qui dĂ©passe la simple histoire d’un compositeur. C’est une immersion dans un monde oĂč le gĂ©nie rime avec solitude, et oĂč la jalousie brĂ»le plus fort que la lumiĂšre.

Le film nous emmĂšne dans le XVIIIᔉ siĂšcle viennois vibrant de musique, de splendeur et de rivalitĂ©s silencieuses. Mais c’est Prague, avec son charme intact, qui prĂȘte ses rues pavĂ©es et ses théùtres Ă  cette fresque grandiose, offrant une toile de fond authentique, presque intemporelle. Le Théùtre d’État, oĂč Mozart a vĂ©ritablement créé Don Giovanni, devient ici un personnage Ă  part entiĂšre, chargĂ© d’histoire et de mystĂšre.

La photographie de Miroslav Ondƙíček joue avec la lumiĂšre naturelle des chandelles, enveloppant chaque scĂšne d’une douceur presque palpable. Ombres et clartĂ© se rĂ©pondent avec Ă©lĂ©gance, rĂ©vĂ©lant les Ăąmes troublĂ©es de Mozart et Salieri dans toute leur complexitĂ©. Les costumes, signĂ©s Theodor PiĆĄtěk et rĂ©compensĂ©s par un Oscar, parlent sans un mot. Mozart s’habille de couleurs vives et audacieuses, comme sa musique, tandis que Salieri se pare de tons sombres, reflet de son Ăąme tourmentĂ©e. Ce contraste visuel donne vie Ă  leur combat intĂ©rieur, palpable Ă  chaque instant.

Mais c’est la musique qui est la vĂ©ritable Ă©toile du film. Elle n’accompagne pas seulement les images, elle les transcende. Lorsque Salieri Ă©coute le Requiem, ce n’est plus un simple morceau, c’est un cri du cƓur, un Ă©cho de son admiration et de son dĂ©sespoir mĂȘlĂ©s.

Amadeus est une Ɠuvre totale, oĂč chaque dĂ©tail, de la lumiĂšre au moindre souffle musical, s’accorde pour offrir une expĂ©rience sensorielle unique. Le film ne se veut pas un simple biopic fidĂšle ; il saisit plutĂŽt l’essence d’un mythe, celui d’une rivalitĂ© qui n’a peut-ĂȘtre jamais existĂ©, mais qui dĂ©voile une vĂ©ritĂ© universelle : la lutte entre le talent et la jalousie, le dĂ©sir d’ĂȘtre reconnu et la douleur d’ĂȘtre Ă©clipsĂ©.

Forman ne juge pas, il observe avec une tendresse lucide, laissant transparaĂźtre la fragilitĂ© et la grandeur de ces deux Ăąmes en miroir. Pour finir, Amadeus n’est pas qu’un film, c’est une invitation Ă  ressentir, Ă  vibrer, Ă  comprendre que la musique, ce langage universel, peut toucher ce qu’il y a de plus profond en nous, sans un seul mot, sans qu’on connaisse les notes. /Weronika ZióƂkowska/

« La famille, ce n’est pas toujours le sang »

Le film « Lilo et Stitch » de 2022, rĂ©alisĂ© par Dean Fleischer Camp, est une adaptation en prises de vue rĂ©elles du cĂ©lĂšbre dessin animĂ© Disney de 2002. L’histoire se dĂ©roule sur l’üle hawaĂŻenne de Kauai, ce qui donne au film une atmosphĂšre unique, avec le soleil, l’ocĂ©an et la culture locale. Ce film m’a beaucoup Ă©mue. MĂȘme si je connaissais dĂ©jĂ  l’histoire, cette nouvelle version apporte de la fraĂźcheur et beaucoup d’émotion.

Ce qui m’a le plus touchĂ©e, c’est la relation entre Lilo et Stitch. Leur amitiĂ© naĂźt lentement et avec des difficultĂ©s, mais elle montre que mĂȘme les plus diffĂ©rents peuvent devenir notre famille. La scĂšne oĂč Lilo dit : « ‘Ohana’ veut dire famille, et la famille signifie que personne n’est laissĂ© de cĂŽtĂ© » m’a encore fait pleurer. Le personnage de Lilo est trĂšs rĂ©aliste et proche de nous – une enfant pleine d’émotions, pas parfaite, seule, mais forte. Stitch, bien qu’extraterrestre, devient trĂšs humain. Dans cette nouvelle version, il a un aspect plus rĂ©aliste, mais il reste mignon. Le rythme du film est plutĂŽt rĂ©gulier, mĂȘme s’il y a quelques longueurs au milieu. Le dĂ©but est rapide et drĂŽle, puis viennent des scĂšnes plus Ă©motionnelles. Heureusement, la fin est trĂšs rĂ©ussie : Ă©mouvante et pleine d’espoir.

La fin du film est plutĂŽt fermĂ©e – on sait que les personnages restent ensemble, mais on peut imaginer leur avenir. Le message principal du film est que la famille, ce n’est pas toujours le lien de sang. C’est celle qui nous aime, nous soutient et reste avec nous, mĂȘme s’elle vient d’un autre monde. Je recommande ce film – aux enfants comme aux adultes. Il montre que l’amitiĂ©, l’amour et la comprĂ©hension sont plus forts que les diffĂ©rences. /Daria Krzosa/

La couleur de la douleur

Le film « Chien bleu » m’a beaucoup Ă©mue. Il s’agit d’une adaptation cinĂ©matographique qui raconte l’histoire d’un homme souffrant de troubles psychiques et de son enfant qui tente de comprendre tout cela. C’était une histoire Ă©mouvante, et la maniĂšre dont elle a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e a suscitĂ© de vives Ă©motions.

Le personnage du pĂšre, jouĂ© par Michel Pichon, Ă©tait mon prĂ©fĂ©rĂ© dans cette adaptation. La façon dont l’acteur s’est imprĂ©gnĂ© du rĂŽle, son regard perdu et ses gestes maladroits ont donnĂ© beaucoup d’authenticitĂ© Ă  cette histoire. La peur des gens et de la vie en soi m’est assez familiĂšre, c’est pourquoi j’ai ressenti une grande empathie pour le personnage d’Émile. MĂȘme si la relation entre le pĂšre et l’enfant semblait perturbĂ©e et qu’ils ne parvenaient pas toujours Ă  se comprendre, l’amour profond qu’ils se portaient mutuellement montrait ce qui est le plus important dans la vie.

Le rythme du film est lent, ce qui est particuliĂšrement perceptible au dĂ©but, lorsque le monde et la vie de la famille sont prĂ©sentĂ©s, mais il est possible que ce soit prĂ©cisĂ©ment cette technique qui nous aide Ă  nous plonger dans l’histoire et Ă  la vivre comme si c’était la nĂŽtre. L’ensemble du film et sa fin ouverte ne prĂ©sentent rien de spĂ©cial ni d’évident, mais ils font que nous continuons Ă  penser Ă  cette histoire longtemps aprĂšs l’avoir vue. Il est possible que ce soit justement le fait de laisser une fin ouverte qui incite les spectateurs Ă  imaginer la suite de l’histoire et leur permette ainsi d’en faire partie.

Le dĂ©cor est simple. On voit principalement l’intĂ©rieur de la maison, le village et la route. Cela nous permet de nous concentrer davantage sur les personnages principaux et leurs expĂ©riences. Au lieu d’enrichir le dĂ©cor, le rĂ©alisateur s’est concentrĂ© sur quelques techniques qui aident Ă  se mettre Ă  la place du personnage. L’une d’entre elles est l’image instable, presque tremblante, de la camĂ©ra.

À mon avis, le message du film est avant tout instructif. Il aborde des thĂšmes importants dans le monde d’aujourd’hui, tels que les maladies mentales, l’amour entre un parent et son enfant, ainsi que la difficultĂ© de maintenir des relations interpersonnelles.

En rĂ©sumĂ©, non seulement j’ai aimĂ© ce film, mais il m’est surtout restĂ© en mĂ©moire. Il m’a incitĂ© Ă  rĂ©flĂ©chir et Ă  essayer de comprendre le monde d’un autre point de vue. /Nikola OpaƂka/

Le Robot sauvage. Simplement magnifique

Ce film est un chef-d’Ɠuvre ! Chaque moment est rempli d’émotions et on ressent tout trĂšs fort. Je n’ai vraiment trouvĂ© aucun passage faible, ce qui est plutĂŽt rare dans le cinĂ©ma d’aujourd’hui. Je suis impressionnĂ©e par l’histoire que le rĂ©alisateur a prĂ©sentĂ©e avec tant de sensibilitĂ©. L’histoire m’a profondĂ©ment touchĂ©e, donc, je ne suis pas surprise que la majoritĂ© des parents ressentent la mĂȘme chose. J’adore aussi la bande sonore, qui s’accorde parfaitement avec l’atmosphĂšre du film. GrĂące Ă  la musique, j’ai ressenti chaque Ă©motion des personnages avec une grande intensitĂ©. Du dĂ©but Ă  la fin, le dĂ©roulement des Ă©vĂ©nements est vraiment captivant et intĂ©ressant, ce qui fait que le film se regarde avec beaucoup d’attention. Comme l’histoire est simple, on peut se concentrer sur les relations entre les personnages, ce qui compte le plus.

Je trouve que tout le monde devrait regarder ce film et vivre la mĂȘme expĂ©rience. /Katarzyna GaĆșdziƄska/

Docteur Folamour ou : comment j’ai appris Ă  ne plus m’en faire et Ă  aimer la bombe, la comĂ©die noire du rĂ©alisateur Stanley Kubrick, est un film dont l’humour reste toujours actuel.
Sorti en pleine guerre froide, c’est une satire de la politique des annĂ©es 60, se moquant de la course aux armements nuclĂ©aires et des tensions entre les États-Unis et l’Union soviĂ©tique. En particulier, Kubrick critique la doctrine de « destruction mutuelle assurĂ©e », qui sert de point central de l’intrigue.

L’action du film m’a semblĂ© vraiment Ă©tonnante ; au fur et Ă  mesure qu’elle progresse, les Ă©vĂ©nements deviennent de plus en plus absurdes, mĂȘme s’ils restent tragiques. Le film est fortement basĂ© sur l’exagĂ©ration de la rĂ©alitĂ©, le drame se concentrant sur la grandiose salle de commandement du Pentagone. Le jeu des acteurs est aussi marquĂ© par cette amplification ; j’avais l’impression que presque tous les personnages Ă©taient fous. Curieusement, le docteur Ă©ponyme, incarnant l’archĂ©type du savant fou, n’apparaĂźt que dans la seconde moitiĂ© du film. Son introduction soudaine marque un changement d’ambiance qui mĂšne Ă  la fin du film, oĂč la destruction du monde devient inĂ©vitable. Cette derniĂšre partie est particuliĂšrement rĂ©ussie, avec autant de tension que d’humour.

En rĂ©sumĂ©, Dr. Strangelove est un excellent mĂ©lange de sujets sĂ©rieux et de comĂ©die. Ses Ă©vĂ©nements et personnages absurdes Ă©tonnent, mais font aussi rĂ©flĂ©chir ; malgrĂ© la forte exagĂ©ration, le film permet d’en apprendre davantage sur la rĂ©alitĂ© de la guerre froide. /MikoƂaj Kozik/

« ÚwiatƂoczuƂa » – voir avec le cƓur (1)
Le film ÚwiatƂoczuƂa est un touchant film polonais qui parle d’art, d’amour et d’acceptation de soi. Le personnage principal est un jeune homme passionnĂ© de photographie. Il prend des photos avec un vieil appareil et une technique originale. Un jour, il rencontre une jeune fille aveugle qui travaille dans un centre Ă©ducatif. Elle est pleine de chaleur, de bontĂ© et d’amour. Peu Ă  peu, ils tombent amoureux l’un de l’autre. Ensemble, ils dĂ©couvrent ce que signifie aimer et ĂȘtre aimĂ©.

Le film montre les difficultĂ©s de la vie, mais aussi la beautĂ© des relations humaines. C’est une belle leçon sur l’acceptation : il faut apprendre Ă  s’accepter soi-mĂȘme, mais aussi Ă  accepter les autres avec leurs diffĂ©rences.

Les images sont magnifiques, pleines de lumiĂšre et d’émotion. La musique douce accompagne parfaitement l’ambiance du film. Les acteurs jouent de maniĂšre trĂšs naturelle et sincĂšre, surtout dans les scĂšnes entre les deux personnages principaux. Le rythme du film est lent, mais cela crĂ©e une atmosphĂšre calme et rĂ©flĂ©chie. Ce n’est pas un film plein d’action, mais une histoire qui touche le cƓur. Elle nous fait rĂ©flĂ©chir sur la sensibilitĂ©, la fragilitĂ© et la force de l’amour.

Je recommande ce film Ă  tous ceux qui aiment les histoires profondes et humaines. ÚwiatƂoczuƂa est un film qui fait du bien et qui reste longtemps en mĂ©moire. /Nina KƂosowska/

« ÚwiatƂoczuƂa » (2)

Pendant tout le film, je me suis posĂ©e une question : comment vivre sans jamais voir ? On peut imaginer, mais ce n’est pas pareil. Ça m’a rendue trĂšs Ă©mue. Ils se rencontrent pendant une sĂ©ance photo. Robert est tout de suite attirĂ© par elle. Il veut faire connaissance. Leur relation commence doucement, car ils communiquent de maniĂšre trĂšs diffĂ©rente. Agata parle beaucoup, elle s’exprime avec les mots, les sons, le toucher. Robert, au contraire, est silencieux, rĂ©servĂ©. Mais peu Ă  peu, ils apprennent Ă  se comprendre. Ils tombent amoureux. Leur relation est trĂšs intime, pleine de tendresse et de proximitĂ©. C’est un amour sincĂšre, profond, un peu diffĂ©rent, mais trĂšs beau. Robert l’emmĂšne un jour Ă  Berlin. Il dit que c’est pour son travail, mais en rĂ©alitĂ© il a pris rendez-vous chez un spĂ©cialiste pour Agata. Il espĂšre qu’elle pourra retrouver la vue. Malheureusement, cela ne marche pas. Le mĂ©decin dit qu’elle ne verra jamais. Ce moment est trĂšs triste et m’a beaucoup touchĂ©e. On se rend compte Ă  quel point la vue est prĂ©cieuse, et qu’on l’oublie souvent.

Une scĂšne m’a particuliĂšrement Ă©mue : quand Robert offre Ă  Agata un moulage de son visage, pour qu’elle puisse le toucher et savoir comment elle est. C’était un geste trĂšs fort, plein d’amour.

Ce film m’a fait rĂ©flĂ©chir. Il parle d’amour, de handicap, de communication. Il montre que la vraie beautĂ© ne se voit pas, elle se ressent. Je recommande ce film, car il est simple, touchant et humain. Il reste longtemps dans les cƓurs. /Paulina Ć»abczyƄska/

RĂ©alisĂ© par Roman Polanski en 2002, Le Pianiste raconte l’histoire de WƂadysƂaw Szpilman pendant la Seconde Guerre mondiale. C’est un film qui m’a profondĂ©ment marquĂ©e, qui a remportĂ© la Palme d’or Ă  Cannes et plusieurs Oscars. C’est une Ɠuvre forte, dure, silencieuse, mais aussi pleine d’émotions.

Ce qui m’a touchĂ©e, c’est la solitude du personnage principal, WƂadysƂaw Szpilman. J’ai eu peur pour lui Ă  plusieurs moments, surtout lorsqu’il est seul dans les ruines de Varsovie, sans nourriture, sans espoir. Ce que j’ai le plus aimĂ©, c’est la scĂšne oĂč il joue du piano pour un soldat allemand. Ce contraste entre la violence environnante et la douceur du piano est trĂšs puissant.

Le rythme du film est assez lent, surtout au dĂ©but, mais je trouve que c’est important. On entre petit Ă  petit dans l’histoire et dans l’ambiance. Ce qui m’a profondĂ©ment Ă©mue, c’est la sobriĂ©tĂ© du film. Polanski ne cherche pas Ă  provoquer des Ă©motions faciles. Les scĂšnes sont filmĂ©es avec retenue, ce qui rend la violence et la misĂšre encore plus percutantes.

La performance d’Adrien Brody est exceptionnelle. Son regard exprime la souffrance, la peur, mais aussi la dignitĂ©. La musique de Chopin devient un symbole de rĂ©sistance et d’humanitĂ©. J’ai aussi apprĂ©ciĂ© la fin du film, qui est fermĂ©e et laisse place Ă  la rĂ©flexion. Le film pose une question essentielle : comment rester humain dans un monde oĂč les principes moraux semblent avoir disparu ? Sans jamais glorifier la souffrance, Polanski nous montre la brutalitĂ© de la guerre, mais aussi la possibilitĂ© de survivre sans perdre son Ăąme.

En conclusion, j’ai beaucoup aimĂ© ce film, mĂȘme s’il est difficile. Il m’a bouleversĂ©e, il m’a fait rĂ©flĂ©chir, et je ne l’oublierai pas. C’est un film qu’on ne regarde pas seulement avec les yeux, mais aussi avec le cƓur. Ce film est un vĂ©ritable chef-d’Ɠuvre. /Magdalena Potaczek/

La Haine

Il y a quelques mois, j’ai eu la chance de revoir le film La Haine de Mathieu Kassovitz au cinĂ©ma. C’était Ă  l’occasion du 30e anniversaire du film, et mĂȘme les cinĂ©mas commerciaux en Pologne ont proposĂ© des projections spĂ©ciales. C’était une occasion incroyable de dĂ©couvrir ce chef-d’Ɠuvre pour la premiĂšre fois ou de le redĂ©couvrir avec un nouveau regard.

Personnellement, La Haine est l’un de mes films prĂ©fĂ©rĂ©s. J’ai Ă©tĂ© trĂšs impressionnĂ© par la maniĂšre dont le rĂ©alisateur filme les scĂšnes. Chaque plan semble parfaitement prĂ©parĂ© et chaque mouvement de camĂ©ra est prĂ©cis. On a l’impression que tout est calculĂ© Ă  la milliseconde. Je pense que ce film Ă©tait remarquablement bien rĂ©alisĂ© pour l’époque.

J’ai aussi beaucoup aimĂ© les dialogues. Ils sont trĂšs naturels, ce qui rend les personnages crĂ©dibles. Certes, les dialogues sont souvent crus, mais ils reflĂštent fidĂšlement la rĂ©alitĂ© et l’authenticitĂ© de la banlieue parisienne oĂč se dĂ©roule l’histoire. C’est brutal, mais vrai. Les acteurs jouent extrĂȘmement bien. On oublie presque que ce sont des acteurs. On a vraiment l’impression qu’on suit trois vrais jeunes hommes dans leur quotidien difficile, entre colĂšre, ennui et dĂ©sespoir.

Je pense que ce film mĂ©rite d’ĂȘtre vu plusieurs fois. La premiĂšre fois, on est pris par l’action. La deuxiĂšme fois, on peut mieux observer les dĂ©tails, les symboles et certaines scĂšnes spĂ©cifiques.

La Haine n’est pas seulement un film sur la banlieue, c’est une Ɠuvre d’art engagĂ©e. Il reste d’une grande actualitĂ©, mĂȘme 30 ans aprĂšs, et je le recommande vivement Ă  tous ceux qui aiment le cinĂ©ma fort, intelligent et sincĂšre. /Jakub Przybylski/